
Découvrez comment l’ube, racine sacrée de Bohol, a nourri les habitants durant les périodes de guerre et de pénurie. Symbole de résilience et de gratitude, l’ube est vénéré depuis des générations comme un don du vivant. Une histoire de survie, de spiritualité et d’héritage encore vivant aujourd’hui.
L’ube, racine sacrée de Bohol
Dans les collines paisibles de Bohol, aux Philippines, l’ube est bien plus qu’un simple aliment. C’est un symbole de résilience, de mémoire et de spiritualité.
Pendant les périodes sombres de l’histoire, sous les occupations espagnole, américaine, puis japonaise, les habitants de l’île, réfugiés dans les montagnes, survivaient grâce à trois trésors : l’ube, la noix de coco et la banane. Quand tout manquait, l’ube, robuste et fidèle, continuait de pousser, nourrissant les Boholanos affamés.
Une racine vénérée
La légende raconte qu’en période de sécheresse, quand la terre se craquelait sous le soleil, l’ube était la seule culture qui persistait. Cette force silencieuse a fait de lui un aliment sacré.
Les anciens de Bohol enseignaient aux enfants que l’ube était un don de Bathala, le créateur et maître de l’univers dans la théologie tagalog. Par gratitude, un geste est né : si un ube tombait au sol, on le ramassait, on l’embrassait, et on lui murmurait une excuse. Un simple geste. Un profond respect.
Aujourd’hui encore…
Chez Ube Mood, nous nous inspirons de cette tradition vivante. L’ube que nous partageons avec vous porte cette histoire : celle d’une terre généreuse, d’un peuple digne, et d’un lien sacré entre l’Homme et la Nature.
Goûter l’ube, c’est honorer un héritage.
Guide et traditions - 09/05/2025